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Invité
Invité
Invité
Dim 19 Fév - 16:15
Contexte
Voilà bien des siècles que je veille sur un monde sur lequel toute ma vie repose aujourd’hui. Ma toute première création, sans doute la plus belle de toutes. Celle qui s’allaite de mon énergie spirituelle à tout instant afin de perpétuer des siècles encore, la seule qui saura débusquer une source nouvelle lorsque je me serai éteinte. Ce monde, cette création, se nomme Arkémia.

Plus précieux que ma propre existence, car la rune de mon cœur est enfouie en son centre, j’ai isolé ce monde du reste de l’univers à l’aide de quelques déformations dans l’espace et le temps. Aucune entité extérieure ne peut alors franchir cette barrière à moins de détenir un pouvoir identique aux Dieux, ainsi qu’aucune entité intérieure ne peut s’en échapper. Tout être de ce monde a conscience du danger mortel auquel il s’exposerait s’il voulait franchir les nuages sombres de l’horizon. Mes créatures ne connaissent donc que la terre, l’océan et le ciel qui se chevauchent, sans avoir la moindre connaissance de l’univers externe, immense et effrayant, qui les entoure. Le soleil qui fait leurs jours, Léir, et les lunes qui font leurs nuits, Dorcha et Amhran, ne sont autre que le fruit de mon énergie offerte à ce monde. Leur air vient de mes poumons, leurs saisons viennent de mon cœur.

En ses premiers jours, Arkémia fut une fierté sans égale. Un nourrisson frais, sans impureté, complet bien que ses organes dussent quémander du temps pour se développer. Je lui léguai alors la rune de mon cœur au sein d’un temple à son milieu avant de laisser ma progéniture et toutes ses espèces à leur évolution individuelle. Le cycle de la vie se produisait sans défaut. Les êtres présents, flore comme faune, s’adaptèrent peu à peu à leurs milieux respectifs. Un magnifique spectacle que de voir ses enfants grandir.

Naquit un jour une espèce unique en son genre qui attira particulièrement mon attention. Autrefois quadrumane, ses membres antérieurs développèrent des pieds grâce à leur posture contraire à leur morphologie basique. Elle devint rapidement bipède, son intelligence se modifia qualitativement et elle se dota de la faculté de créer. Ma stupéfaction fut grande en les observant suivre mon exemple, utilisant ce qui leur était à portée de main afin d’inventer. Leur imagination s’étendait au fur et à mesure qu’ils maîtrisaient leur entourage, jusqu’à se servir de leurs propres inventions dans le but d’aller plus loin encore. Ils en vinrent à inventer un moyen de communication propre : la parole articulée, des mots, un langage. Ils donnèrent un nom à chaque espèce, les classifiant avec soins, suivant des critères que seuls eux avaient décelés. Ils se donnèrent même un nom : les Hommes, et leur philosophie leur attribua le nom Humain.

Mes émotions grandirent alors qu’ils évoluaient, eux de même. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’une espèce aussi lointaine à ses origines aurait trouvé le moyen de créer de si grandes choses, jusqu’à bâtir son propre milieux de vie. Ils mirent en place des systèmes de gérance complexe, une façon de vivre détournée de toutes les autres que j’avais pu analyser.

Cependant, leurs méthodes de vie bouleversèrent rapidement le cycle naturel des êtres vivants. La soif d’étendre leur pouvoir les mena à tuer non seulement pour vivre, mais aussi par fierté, par l’envie de demeurer au sommet de la chaîne alimentaire. Beaucoup d’animaux périrent de leurs mains brutales et sans pitié. Leurs âmes dès lors perdues et injustement arrachées cherchèrent refuge sous mon aile de Déesse, mais je n’avais plus la puissance nécessaire afin de les aider directement. Je me retrouvai dans une situation de bousculement que je n’avais guère préméditée. Les âmes de mes créatures se firent de plus en plus nombreuses dans mon impuissance.

Il me restait toutefois la force pour un geste anodin qui, peut-être, donnerait aux Hommes une vision différente, plus indulgente. Je renvoyai les âmes sur Arkémia en leur ordonnant de trouver chacune un élu auquel elle apporterait un rêve conçu par mes soins. Les humains choisis seraient alors habités par une âme supplémentaire : celle d’un animal, lui conférant le pouvoir de gagner la morphologie et l’instinct de l’animal dont il était question. Au réveil, la seconde âme présente convaincrait l’esprit de son élu de visiter mon temple, où je pourrais personnellement lui adresser quelques mots et solliciter son passage sur le lieu de décès de l’animal, en espérant que voir et entrevoir sa souffrance influencerait son attitude à venir.

« Cher humain,
Je suis Caomhnóir anamacha, la déesse protectrice des âmes, mère de ce monde. Si tu es ici et que tu m’entends, c’est que tu as rencontré l’âme d’un animal tué injustement par tes congénères. Cette âme se nomme anam ainmhithe, et t’a donc choisi afin de lutter pour sa cause et tenter de convaincre l’humanité de cesser ses actes excessifs.
Le lieu de cette rencontre est l’endroit où cet animal est mort. T’y rendre te permettra de voir de quelle façon son âme a quitté son corps. Le choix est tien. »

Cela fait dès lors dix-sept ans que des âmes hybrides se forment. Je continue d’accueillir les hommes à mon temple, sage et silencieuse le reste du temps, dans l’espoir de constater un jour un changement.


° ° °
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Invité
Invité
Invité
Dim 19 Fév - 16:15
Intrigue.

Le début de l’an 2017 est marqué par l’apparition d’étranges hybrides qui ne possèdent pas une anam, mais deux : leur morphologie une fois transformée est le mélange de deux animaux. L’incompatibilité des gênes a provoqué la mort de la plupart d’entre eux peu de temps après leur première transformation complète. D’autres se sont suicidés après de violentes souffrances. Nous les avons nommés « les hybrides ratés ». Quelques témoignages disent pourtant que ces hybrides à deux anamacha ont bel et bien rencontré Caomhnóir anamacha et vu un seul animal dans leurs rêves. Des rumeurs disent que la déesse les trahit, d’autres soupçonnent les alchimistes et quelques chercheurs d’être complice d’un projet infructueux ou malveillant.

Des doutes toutefois se sont relevés à la découverte d’un hybride raté assassiné. Le corps d’un mi-dauphin mi-taureau a été retrouvé sur la bordure d’une rivière, couvert de profondes entailles, l’arme du crime, un sabre, posée à ses côtés. Tout porte à croire que l’assassin tenait à ce que ce meurtre soit criard, mais son identité reste inconnue.

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